Les beaux jours sont là et, comme chaque année, c'est aussi un cauchemar pour des millions de personnes. Environ 25% de la population française est touchée par des allergies respiratoires, ce qui représente environ 20 millions de personnes, selon l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail). [1] Au printemps et en été, l'explosion des allergies devient un phénomène de plus en plus fréquent en Europe, aux USA, et au Moyen-Orient. Concrètement, que se passe-t-il pour que les allergies s'emballent ainsi ? Et surtout, comment les éviter ? Eléments de réponse !
Le nez qui coule, les yeux qui grattent, la gorge qui pique, les éternuements incessants... il est facile de confondre ces symptômes avec ceux d'un rhume des foins. En réalité, il s'agit probablement d'une rhinite allergique : une inflammation des fosses nasales causée par une sensibilisation excessive du corps à un allergène.
Du pollen aux acariens, en passant par les chats et les polluants environnementaux, ces particules biologiques s'introduisent dans notre corps et déclenchent des rhinites allergiques... Il existe deux types de rhinites allergiques :
Les allergies ont majoritairement une cause génétique, mais leur augmentation est étroitement liée à notre environnement urbain. Le stress, l'anxiété, et le contact avec les allergènes affaiblissent notre système immunitaire. Ce dernier peut alors réagir de manière excessive face à des substances apparemment inoffensives, déclenchant des réactions potentiellement mortelles chez certaines personnes. Les allergologues confirment également que la pollution de l'air contribue à l'accroissement de la période d'émission des allergènes tels que les pollens, favorisant ainsi l'apparition des symptômes.
En juin 2023, en France, nous avons observé un pic des passages aux urgences pour rhinite et pour asthme, notamment “l'asthme d'orage”, provoqué par les tourbillons d'air qui dispersent les microparticules et leurs allergènes avant l'orage lui-même.Par ailleurs, la pollution de l'air et le réchauffement climatique aggravent la toxicité des pollens
D'une manière générale, le réchauffement climatique encourage la propagation de plantes allergènes, telles que les graminées, qui peuvent coloniser de nouveaux territoires et, dans des conditions favorables, devenir envahissantes. La combinaison de la hausse des températures, de la prolifération de plantes envahissantes et même de l'introduction de nouvelles variétés de plantes contribue à la saturation de l'air urbain en pollen. On peut citer par exemple l'ambroisie, particulièrement allergisante, qui s'étend de plus en plus sur le territoire malgré des campagnes d'arrachage.
D'après la professeure de botanique Paloma Cariñanos (Université de Granada, Espagne), la concentration de pollen dans nos villes pourrait être multipliée par quatre d'ici 2050. [2] La raison en est le manque de diversité génétique, qui entraîne une surconcentration de pollen, nuisible pour la santé des citadins. En effet, en ville le sexisme des plantes a largement été pratiqué. Les fruits produits par les plantes féminins peuvent faire glisser les piétons et donne d'avantage de travail aux équipes de nettoyage, d'où une préférence pour les mâles producteurs de pollens.
Saviez-vous qu'aux États-Unis, il existe un phénomène appelé “Pollenpocalypse” ou Apocalypse de pollen ?
L'Apocalypse de pollen est devenue un sujet de préoccupation croissant aux États-Unis. Il se produit lorsque de grandes quantités de pollen sont libérées dans l'air, provoquant une explosion de symptômes allergiques chez les personnes sensibles. Ce phénomène est souvent associé au printemps et à l'été, lorsque les plantes, les arbres et les herbes libèrent leurs pollens, et peut être aggravé par la pollution de l'air et les conditions météorologiques.
Les allergies au pollen s'aggravent pendant les périodes de forte pollution atmosphérique. L'inhalation de particules fines irrite le système respiratoire et facilite la pénétration du pollen dans l'organisme. Le changement climatique exacerbe cette situation et modifie les cycles de floraison. Par exemple, dans les régions méditerranéennes, les hivers doux entraînent une floraison précoce des oliviers au début du mois de mars, ce qui peut être problématique pour les personnes souffrant d'allergies. [3] Ainsi, les saisons polliniques s'allongent : désormais, elles débutent dès fin décembre, avec les noisetiers et les aulnes, se prolongent avec les cyprès (février-mars), les bouleaux (mars-avril), les graminées et l'ambroisie jusqu'à l'été... avant que le relais ne soit pris avec les spores de moisissures à l'automne ! Le répit pour les personnes allergiques n'est que de 2 mois entre octobre et décembre. [4]
Enfin, même dans les zones urbaines où il y a peu d'arbres, les gens souffrent souvent d'allergies au printemps en raison de la pollution de l'air et du changement climatique.
“La naturopathie apporte de nombreuses réponses aux allergies. Il est déjà important d'éviter l'exposition aux allergènes : par exemple les tapis, véritables nids à acariens sont à proscrire. Asthmatiques et personnes allergiques le savent : les crises de toux arrivent le plus souvent la nuit, et c'est le sommeil qui peut en souffrir. C'est pourquoi il faut accentuer ses efforts dans la chambre. Je suis moi-même allergique et j'ai remarqué qu'en mettant un ioniseur TEQOYA dans ma chambre je dormais mieux, et surtout je n'ai plus de toux la nuit.”
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Marie Laure Nageleisen,
Naturopathe et nutritionniste en santé intégrative
Généralement considérée comme bénigne, la rhinite allergique impacte la qualité de vie, la performance scolaire des enfants ou la productivité au travail des adultes, et cause des troubles du sommeil. Répétée régulièrement, elle peut devenir un élément déclencheur de l'asthme qui, lui, tue 1000 personnes par an en France. Par ailleurs, une exposition prolongée, de plus en plus fréquente avec l'allongement des saisons polliniques, finit par réduire l'efficacité des médicaments antihistaminiques, voire par provoquer des allergies croisées. Enfin, en 2021, des études ont montré que la forte concentration de pollen fragilise les muqueuses, y compris chez les personnes non allergiques (Becker et al.) et favorise donc les infections virales. Plus précisément, l'étude de Damialis et al. a montré une corrélation entre les taux d'infection de Covid-19 et les concentrations de pollen. [5]
Dans le scénario des émissions moyennes de gaz à effet de serre, les réactions allergiques devraient augmenter, parfois jusqu'à 200%, d'ici 2050 (Lake et al., 2017). Comme le pollen, les polluants extérieurs peuvent pénétrer dans les logements par le système de ventilation et par infiltration. Quant aux microparticules, elles peuvent pénétrer jusque dans le système respiratoire. Alors, comment mieux lutter contre les crises allergiques et ainsi mieux profiter des beaux jours ? Voici quelques recommandations :
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[1] ANSES (2020). Impacts sanitaires et coûts associés à l'ambroisie à feuilles d'armoise en France. https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2018SA0088Ra.pdf
[2] Arte France (2019). Un Monde d'Allergiques [Documentaire, 52 minutes]
[3] CLIMOLIVEMED. Pour une oléiculture méditerranéenne durable face au changement climatique. https://www.climolivemed.com/activites/activite-1-l-olivier
[4] RNSA : Réseau National de Surveillance Aérobiologique www.pollens.fr
[5] Observatoire européen du climat et de la santé https://climate-adapt.eea.europa.eu/fr/observatory/evidence/health-effects/aeroallergens/pollen?set_language=fr
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