Your browser does not support JavaScript!
Comme tout le monde, nous utilisons des cookies. Vous pouvez en savoir plus sur leur utilisation en consultant notre politique de confidentialité.

Odeurs de cuisine : pourquoi et comment s'en débarrasser ?

La cuisine est un lieu que nous fréquentons tous au quotidien, en prêtant assez peu d'attention aux effets potentiellement néfastes des odeurs présentes. Plus ou moins agréables, plus ou moins tenaces, ces odeurs sont généralement perçues comme une conséquence sans gravité de la cuisson et de la manipulation d'ingrédients et autres produits. Les odeurs émanent de corps volatils contenus dans certaines substances, qui voyagent dans l'air. Ces molécules peuvent-elles être nocives ? Comment s'en protéger ?

S'il est désormais acquis que certains combustibles, comme le charbon de bois ou le bois, émettent des polluants toxiques1, les impacts sur la santé que peut avoir la confection d'un simple repas, y compris avec des méthodes de combustion classiques, sont encore peu connus par les usagers. Plusieurs études scientifiques abordent la question de la pollution de l'air intérieur dans la cuisine, et nous vous proposons dans cet article quelques enseignements et bonnes pratiques pour protéger votre santé, celle de vos proches et limiter les gênes liées aux odeurs.

I - Les odeurs dans la cuisine : simple gêne olfactive ou risque pour la santé ?

Une odeur nauséabonde, provenant de la circulation routière, d'un site industriel, etc. est souvent source d'inquiétude. Inversement la cuisine, dont les odeurs sont plutôt agréables, est rarement identifiée comme un lieu où l'air est saturé de particules toxiques. Pourtant, il n'y a pas de lien systématique entre la gêne olfactive ressentie et le risque pour la santé :

  • Dans certains cas, une odeur répulsive est inoffensive : par exemple, l'odeur d'œuf pourri est identifiée par notre odorat à des concentrations 500 à 1000 fois inférieures au seuil de dangerosité de l'hydrogène sulfuré dont elle provient ;
  • Au contraire, des molécules toxiques sont parfaitement inodores, comme le monoxyde de carbone, qui émane d'une combustion incomplète et provoque régulièrement des décès.

Par ailleurs, une exposition prolongée ou répétée à une mauvaise odeur peut avoir d'autres effets sur la santé, l'inconfort généré étant source de stress et de mal-être.

En 2018, des chercheurs de l'Université du Colorado ont lancé une étude pour évaluer l'impact des activités quotidiennes sur la qualité de l'air intérieur2. Parmi les cas analysés, ils ont testé la pollution émise par la cuisson d'un dîner complet de Thanksgiving, où légumes et viandes sont généralement grillés ou rôtis. Première surprise : les concentrations de polluants étaient tellement fortes qu'ils ont dû adapter le réglage de leurs appareils de mesure !

Pendant l'heure qui a suivi la préparation du dîner, le taux de particules fines, PM2.5, susceptibles de pénétrer dans les voies respiratoires, était de 200 µg/m3, c'est-à-dire 5 fois supérieur à celui de la ville de Paris, presque identique à celui de Calcutta, la 2ème ville la plus polluée du monde ! L'exposition se prolonge pendant la phase de dégradation post-cuisson et peut alors même être supérieure à celle de la période de cuisson elle-même. Le taux de particules diminue progressivement et, dans l'étude citée, le seuil recommandé par l'OMS, de 10 µg/m3 a été retrouvé après plus de 8 heures.

Les chercheurs ont aussi modélisé le dépôt respiratoire de particules pour un adulte qui resterait 12 heures dans la cuisine de la maison d'essai : il serait de 7 μg si aucune autre activité intérieure n'avait lieu et croîtrait à 68 μg pendant une journée « type », avec ses trois repas et un temps de nettoyage associé à chacun, pour atteindre 149 μg pour une simulation d'un repas de Thanksgiving2.

odeur cuisine

Une autre étude3 a mesuré l'émission de particules fines et ultrafines après la cuisson, dans des maisons à Hong-Kong, utilisant des ingrédients et recettes de cuisine chinoise, sur 33 épisodes de cuisine, répartis sur 12 fours ventilés naturellement. Après avoir cuisiné, la concentration de particules fines et ultrafines est de 10 à 40 fois plus élevée qu'elle ne l'était avant, pour atteindre une moyenne maximale d'environ 160 μg/m3 dans la cuisine. Ce pic de pollution dure environ une heure et demie.
Ces particules émises par la cuisson se dispersent vers les autres pièces de la maison et impactent la santé de tous les habitants, y compris des enfants ou personnes ayant une fragilité respiratoire qui pourraient se croire préservées de cette pollution en s'écartant de la cuisine lorsqu'elle est en activité. Les taux de particules dans le salon ont atteint un niveau d'environ 60 μg/m pour une durée d'environ une heure. À Hong Kong, on estime que la cuisine est responsable de 62% de la pollution des logements par les particules fines PM2,5.

II - Quels sont les facteurs favorisant odeurs et pollution de l'air dans la cuisine ?

Les émanations de gaz, d'huiles, d'ingrédients carbonisés, de saletés présentes sur les ustensiles de cuisine, ainsi que les particules libérées lors du processus de combustion forment un mélange qui génère des odeurs et peut s'avérer toxique.

Plusieurs facteurs impactent les effets de la cuisson sur la santé :

  • Les ingrédients

Les aliments à plus forte teneur en graisses libèrent plus de polluants4, avec des distinctions à effectuer au sein même de ces ingrédients : en effet, toutes les huiles n'affectent pas de la même façon la qualité de l'air intérieur. Malgré son goût et son odeur agréable, l'huile d'olive est celle qui émet le plus de particules fines lors de sa combustion5.

  • La cuisson

Le mode de cuisson, sa durée, le niveau de température sont aussi des données à prendre en compte : le rôtissage, les grillades ou la friture sont particulièrement émetteurs de particules fines tandis que la cuisson à l'eau, que ce soit à la vapeur ou par ébullition, est beaucoup plus respectueuse de nos voies respiratoires. Elle génère également peu d'odeurs.

odeur cuisine

  • Le combustible utilisé

Selon plusieurs études,la cuisine au gaz impacte plus la qualité de l'air intérieur que la cuisine avec une cuisinière électrique, même si des particules fines sont libérées avec les deux types d'appareils. Certaines études américaines6 et européennes 7 accusent même la cuisson au gaz d'être responsable de plus de 12% des cas d'asthmes infantiles. En France, alors qu'environ 1/3 des ménages cuisinent au gaz, le rapport réalisé par TNO7 estime à 140 000 le nombre d'enfants souffrant d'asthme à cause de la cuisine au gaz.

La limite journalière d'exposition au dioxyde d'azote (NO2) recommandée par l'OMS serait dépassée en moyenne 5 jours sur 7 lorsque les familles utilisent le gaz pour cuisiner. Par ailleurs, les plaques de cuisson au gaz émettent des polluants dont les effets sur la santé sont connus, comme le monoxyde de carbone ou des particules ultrafines.

Une autre étude8 a démontré que les concentrations de PM2.5 dans la cuisine étaient supérieures à 1000 microgrammes/m3 lors de l'utilisation de plusieurs appareils au gaz : friture sur la cuisinière, friture dans l'huile sur le brûleur de la cuisinière ou encore cuisson des lasagnes dans le four, tandis que les concentrations de CO pendant les périodes de cuisson étaient supérieures à 9 pp. Celles de NO2 étaient supérieures à 50 ppb au cours de certains essais et jusqu'à 400 ppb au cours d'un test de nettoyage du four, dépassant la recommandation de l'Air Ressources Board sur la qualité de l'air intérieur. Le taux de formaldéhyde était lui aussi supérieur à ces recommandations lors de certaines actions comme griller du poisson ou nettoyer le four.

odeur cuisine

  • L'entretien des appareils de la cuisine

La pollution de l'air intérieur de la cuisine sera plus importante si les fours, cuisinières ou autres appareils sont mal entretenus ou mal ventilés. Les versions autonettoyantes de ces appareils sont attractives, mais attention à leurs impacts sur la santé ! La combustion des déchets génère de nombreuses particules fines, du NO2, du monoxyde de carbone et d'autres polluants dans des concentrations potentiellement nocives.

III - Comment préserver la qualité de l'air intérieur dans votre cuisine et limiter la propagation des odeurs ?

La ventilation naturelle et le renouvellement de l'air restent bien sûr des actions indispensables pour limiter la pollution intérieure, qu'il s'agisse de la cuisine ou des autres espaces de votre logement. Mais la météo ne se prête pas toujours à cuisiner la fenêtre ouverte !

Quelques bonnes pratiques vous aideront à améliorer la qualité de l'air de votre cuisine et à vous débarrasser des odeurs :

  • Lors de la conception d'une nouvelle cuisine : veillez à ce que les dispositifs d'aération prévus soient efficaces. La réglementation a récemment évolué et fixe comme exigence désormais la vérification de la qualité des systèmes de ventilation des bâtiments résidentiels neufs lors de leur livraison ;
  • Lors d'un renouvellement de vos appareils de cuisine, optez pour les combustibles les moins polluants ;
  • Dans vos pratiques de cuisine : privilégiez les modes de cuisson les plus sains, notamment ceux à partir d'eau (cuisine à la vapeur, ébullition…) et évitez les grillades ou la cuisson par friture ;
  • Limitez la durée de la cuisson au juste nécessaire ;
  • Utilisez une hotte aspirante ;
  • Réduisez au maximum les autres polluants, notamment ceux liés aux produits de nettoyage qui doivent également être choisis avec vigilance, de façon à être les moins nocifs possibles ;
  • Veillez au bon entretien et à la bonne ventilation de vos appareils de cuisine sans recourir aux versions autonettoyantes ;
  • Evitez que les enfants ou personnes aux voies respiratoires sensibles soient présents dans la cuisine pendant son utilisation et son nettoyage ;
  • Pour guider vos actions d'amélioration, vous pouvez également surveiller la qualité de l'air dans votre cuisine en installant des appareils de mesure.

Ces bonnes pratiques sont la base indispensable pour une bonne qualité de l'air et la réduction des odeurs dans votre cuisine, mais elles ne sont pas toujours suffisantes face aux pics de pollution générés par la cuisson et le nettoyage. Alors faut-il arrêter de cuisiner ? Non, bien entendu ! Mais il faut s'équiper en conséquence.

Pour concilier le plaisir de la cuisine avec la santé et le confort olfactif des habitants, nous vous recommandons d'installer un purificateur d'air. Ses bénéfices porteront sur :

  • L'élimination des principaux polluants : particules fines, gaz, poussières…
  • L'atténuation des odeurs ;
  • La limitation de la diffusion de ces polluants et odeurs dans les autres pièces de la maison.

Plusieurs technologies de purificateur d'air existent. Toutes n'interviennent pas sur les mêmes types de polluants, et il faut bien prendre en compte les caractéristiques de chacune pour faire le bon choix selon vos besoins. Vous pouvez pour cela consulter notre guide complet pour bien choisir son purificateur d'air.

IV - Les atouts des purificateurs d'air TEQOYA pour votre cuisine

Le principe de nos purificateurs d'air repose sur la production d'ions négatifs, présents dans la nature : ils chargent les particules polluantes, ce qui les extrait du flux d'air. Cette technologie, parfaitement silencieuse, est efficace sur 99,9% des particules polluantes : pollution urbaine, virus, bactéries, allergènes, moisissures, particules ultrafines, poussières, fumées, pollens, virus, odeurs, COV pm…

Pour les environnements saturés en polluants, ce qui est le cas de la cuisine comme nous venons de le voir, nous avons développé une solution dédiée, le purificateur d'air TEQOYA E500. Celui-ci complète l'ionisation des particules par un système d'électrofiltration : une fois chargés et « alourdis » par les ions négatifs, les polluants vont se plaquer sur les électrofiltres et sont ainsi capturés. Plusieurs niveaux de réglages existent, le purificateur d'air est ainsi adapté au rythme de vie tout au long de la journée :

  • Au plus bas niveau, il sera silencieux et purifiera l'air ambiant ;
  • Lors de la cuisson ou du nettoyage, le niveau le plus élevé permettra de capturer les polluants, les odeurs et ainsi de préserver vos poumons et votre confort, dans toute la maison. Le bruit émis par ce dernier niveau ne constituera pas une gêne, puisqu'il n'est utilisé que lorsque l'activité est elle-même bruyante.

odeur cuisine - purificateur d'air

Vous pouvez retrouver ce purificateur d'air TEQOYA E500 dès maintenant sur notre site internet. N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus et bénéficier de tous les conseils nécessaires pour vous éliminer les odeurs de votre cuisine et améliorer la qualité de l'air de votre intérieur !

V - Sources

1- Selon le Centre mondial de recherche sur l'air pur (GCARE), la pollution de l'air intérieur générée par les combustibles de cuisson tels que le charbon de bois et le bois provoque chaque année environ 4 millions de décès dans le monde.

2- Voir l'étude dans son ensemble : Indoor Particulate Matter during HOMEChem: Concentrations, Size Distributions, and Exposures, American Chemical Society, 2020 : https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.est.0c00740
ou les articles qui en sont issus : A hidden source of air pollution? Your daily household, Février 2019 : https://www.sciencedaily.com/releases/2019/02/190217115857.htm ainsi que The Hidden Air Pollution in Our Homes, department of public health, April 2019 https://www.newyorker.com/magazine/2019/04/08/the-hidden-air-pollution-in-our-homes

3- Ultrafine particles and PM2.5 generated from cooking in homes. Atmospheric Environment, 2011. https://www.infona.pl/resource/bwmeta1.element.elsevier-d1f9c262-a5c1-3095-8e6d-77aa496ccd35

4- Source apportionment of indoor PM2.5 and PM10 in homes. Indoor and Built Environment, 2020

5- Emissions and indoor concentrations of particulate matter and its specific chemical components from cooking: A review. Atmospheric Environment, 2013.

6 - Publication du Rocky Mountain Institute dans Journal of Environmental Research and Public Health, décembre 2022 : https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/etats-unis-polemique-sur-la-possible-dangerosite-de-la-cuisson-au-gaz-1896975

7- Organisation pour la recherche scientifique appliquée des Pays-Bas (TNO) pour les associations Clasp, Respire et l'Alliance européenne pour la santé publique, 2023 https://respire-asso.org/la-pollution-issue-de-la-cuisson-au-gaz/

8- Indoor Air Quality: Residential Cooking Exposures, State of California, Air Resources Board, 2001, https://hero.epa.gov/hero/index.cfm/reference/details/reference_id/90689 et https://ww2.arb.ca.gov/resources/documents/indoor-air-pollution-cooking

 

Informations sur la qualité de l'air et actualités de TEQOYA

Comment fonctionne un ioniseur d'air ?

27 novembre 2021
#L'essentiel  

Les milieux naturels sont riches en ions négatifs. C'est précisément sur ce principe que repose l'ioniseur d'air. Mais savez-vous comment ce système réussit à attaquer les particules de pollution contenues dans l'air intérieur pour purifier de votre maison ?

Lire la suite...

Les purificateurs d'air sont-ils efficaces contre les virus, en particulier le coronavirus ?

20 octobre 2020
#Virus et micro-organismes   #L'essentiel  

Vous avez été nombreux à nous poser la question. Est-ce que le purificteur d'air TEQOYA est efficace contre le COVID-19 ? Nous apportons une réponse détaillée dans notre article.

Lire la suite...

L'éco-responsabilité, de quoi s'agit-il ?

27 octobre 2021
#L'essentiel  

Purifier votre air intérieur tout en protégeant votre santé et la planète, c'est possible. Par la consommation rationnelle d'énergie et des ressources, TEQOYA s'efforce de concevoir des produits respectueux de l'environnement.

Lire la suite...

Voir tous nos articles