Incendies au Canada : de tristes records battus en matière de pollution de l'air

En juin, Montréal, Toronto ou encore New York se sont vu, à tour de rôle, attribuer le triste record de ville la plus polluée du monde, selon le baromètre international IQAir¹, atteignant des niveaux situés entre 129 et 157, quand la qualité de l'air est considérée comme « mauvaise » à partir de 51.

En cause, les incendies qui frappent le pays. Fin juin, à l'échelle du Canada, on comptabilise presque 500 feux actifs, 7,8 millions d'hectares dévastés par les incendies, 100 000 personnes évacuées en 2 mois... Avec un départ de feu début mars en Alberta, la situation se prolonge et, au jour où nous écrivons ces lignes, aucun retour à la normale rapide n'est espéré.

Pour comprendre la dimension exceptionnelle de cette situation, nous pouvons la comparer aux incendies en Gironde pendant l'été 2022, dont l'ampleur et la durée ont marqué la France : sur un mois (de mi-juillet à mi-août) « seulement » 30 000 hectares de forêt ont été détruits dans le département.

Figure 1 - carte réalisée par Radio Canada à partir des données du Centre interservices des feux de forêt du Canada et de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU)²

Les impacts sur la qualité de l'air : quelques données

Ces gigantesques feux émettent des fumées toxiques, chargées de particules ultra-fines, de composés organiques volatils et semi-volatils, de monoxyde de carbone (CO), de dioxyde de carbone (CO2), d'oxydes d'azote (NOx)...

Aujourd'hui, au Canada, les émissions de carbone relâchées dans l'atmosphère en raison des incendies représentent l'équivalent d'environ 590 millions de tonnes de CO2, soit 88 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre du Canada en 2021.

En France, en 2022, le seuil d'alerte des particules en suspension PM10 avait été dépassé en Gironde.

Ces concentrations de polluants ont des impacts directs sur la santé. Selon Santé publique France³, une augmentation de :

• 10 µg/m3 des niveaux de PM10 du jour et des cinq jours précédents se traduit par une augmentation de 0,5% de la mortalité non accidentelle ;
• 10 µg/m3 des PM2.5 se traduit par une augmentation de 15% du risque de mortalité non-accidentelle ;
• 10 µg/m3 de NO2 du jour et de la veille se traduit par une augmentation de 0,75 % de la mortalité non accidentelle.

Les personnes âgées de plus de 75 ans et les personnes atteintes de pathologies cardiaques ou respiratoires, comme les asthmatiques, sont bien sûr les plus fragiles face à cette pollution atmosphérique.

Figure 2 : Carte montrant les aérosols totaux prévus le 8 juin, qui augmentent avec l'activité des incendies au Canada⁴- PHOTO AFP / JULIA HAN JANICKI, SOPHIE RAMIS

Comment préserver sa santé ?

Odeur âcre, irritation de la gorge et des yeux, opacité de l'environnement extérieur, maux de têtes... les conséquences ressenties par les habitants, y compris lorsqu'ils sont dans des zones hors de danger des flammes, sont nombreuses.

Comme nous le rappelions dans notre article Les impacts des feux de forêt sur la pollution de l'air et la santé publié l'été dernier, selon une étude de l'ANSES de 2012, les PM10 des fumées de feux de forêt peuvent être considérées comme au moins aussi toxiques pour la santé respiratoire à court terme que les PM10 de source urbaine.

Même confinés chez eux, les habitants ne sont pas à l'abri des substances chimiques transportées dans les fumées : les particules fines PM10 peuvent pénétrer dans les poumons et les ultra-fines PM2,5 peuvent même pénétrer dans le système de circulation sanguine. Elles le peuvent donc d'autant plus dans les bâtiments ! Maintenir les portes et fenêtres fermées n'est malheureusement pas suffisant et l'utilité d'un purificateur d'air prend alors une importance accrue.

Déjà, en 2022, notre client Olivier avait partagé avec nous les bénéfices de son purificateur d'air « Chez moi avec le TEQOYA E500 dans mon salon, je me suis rendu compte que j'étais entouré par la fumée seulement en sortant de la maison. Pourtant, ça sentait fort dehors, et ma maison est loin d'être hermétique, mais à l'intérieur je ne sentais rien ».

Cette expérience est confirmée aujourd'hui par une cliente Québécoise, que nous remercions pour sa fidélité et le partage de son témoignage :

« Dans la ville de Québec, nous avons eu ces derniers jours beaucoup de smog et de particules dans l'air, obligeant certaines personnes à rester confinées dans leur maison. Plusieurs activités sportives ont dû être reportées, ainsi que des festivités de la fête nationale. Pour ma part, j'apprécie énormément mon purificateur d'air TEQOYA, qui reste toujours en fonction dans ma chambre à coucher et me permet de bien respirer, surtout en période hivernale où les fenêtres sont fermées et que le chauffage assèche l'air. Dans les situations comme celle que nous vivons présentement, je me sens privilégiée d'avoir mon TEQOYA. Je vais recommander à mes proches de se procurer un appareil et moi-même j'aimerais bientôt acquérir un deuxième purificateur TEQOYA pour bénéficier d'un air pur en tout temps dans mon espace de vie. Merci et longue vie à votre entreprise ! »
Nicole B, juin 2023

Chez TEQOYA, nos équipes sont à votre disposition pour vous apporter tous les conseils nécessaires quant à la qualité de l'air intérieur de votre logement dans ces conditions exceptionnelles et vous orienter vers les solutions les plus pertinentes pour vous.