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Composition de l'air et santé : que respirons-nous ? Enquête sur ces 1% oubliés

Je veux peindre l'air dans lequel se trouve le pont, la maison, le bateau.
La beauté de l'air où ils sont, et ce n'est rien d'autre que l'impossible.

Claude Monet

Nous inhalons 12 000 litres d'air par jour. Pourtant, nous avons tous une connaissance superficielle de sa composition : à l'école, on apprend qu'il est constitué majoritairement d'azote (78 %) et très largement d'oxygène (21 %). Mais que sait-on des 1 % restants ?

En effet, l'air n'est jamais intégralement pur. Il est dégradé par différents types de polluants, qui peuvent émaner de l'activité de l'homme ou venir de la nature : érosion, vent, pollens, éruptions volcaniques…

A l'exception des cas où des odeurs sont perceptibles ou la pollution visible, nous ne pensons pas à l'air que nous respirons. Pourtant, selon un rapport de l'Agence européenne de l'environnement1,la pollution atmosphérique en Europe reste nettement supérieure aux niveaux recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), provoquant ou aggravant certaines maladies (maladies respiratoires, asthmes voire cancers du poumon, maladies cardiovasculaires) et favorisant l'explosion des allergies, qui ont été multipliées par 4 en 30 ans2.

En 2021, dans l'Union Européenne1, on compte encore :

  • 253 000 morts imputables à une exposition aux particules fines (PM2,5) supérieure à la concentration de 5 µg/m³ recommandée par l'OMS. Un chiffre en hausse par rapport à 2020, mais qui s'inscrit néanmoins dans une tendance à la baisse (-41% entre 2005 et 2021)
  • 52 000 décès prématurés attribuables à l'exposition au dioxyde d'azote (NO2), gaz produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques ;
  • 22 000 décès prématurés attribuables aux particules d'ozone (O3), notamment issues du trafic routier et des activités industrielles.

Alors que respirons-nous exactement et quels sont les impacts de la composition de l'air sur notre quotidien ?

Nous avons récemment abordé les effets de la qualité de l'air intérieur sur la performance cognitive et la productivité au travail. Nous vous proposons dans ce nouvel article un tour d'horizon plus large des effets de la composition de l'air sur notre santé.

 Composition de l'air et santé : air atmosphériqueSource: atmosfair-bourgogne.org

I - Composition de l'air : les principales molécules et leurs impacts sur notre santé

L'eau dans la composition de l'air

L'eau est généralement la molécule la plus présente dans la composition de l'air après l'azote et l'oxygène. En fonction des conditions climatiques, de la zone géographique et des conditions de l'environnement extérieur, on peut trouver jusqu'à 7 grammes d'eau dans un kilogramme d'air.

Le taux d'humidité de l'air impacte notre confort quotidien : l'être humain vit plus confortablement dans un air humide à 50% environ. Dans les pays tempérés, avec des températures globalement situées entre 17 et 27°C, la teneur « idéale » d'eau dans la composition de l'air pour notre bien-être se situe entre 40 et 60%.

  • Les conséquences sur la santé d'un air trop sec

Un air sec pique les yeux, assèche les voies respiratoires et peut provoquer les crises d'asthme. L'air conditionné de nos bureaux est généralement trop sec car la climatisation condense l'eau et souffle un air asséché. Un air trop sec (30% 3 ou moins) provoque un inconfort électrostatique : l'air devient trop isolant et ainsi, il accroît la perception des odeurs et les poussières dans l'air.

La mauvaise réputation des vents secs, à l'image du Mistral ou du vent d'Autan en France, n'est pas anecdotique. Nous avons eu l'occasion d'expliquer sur ce blog les bienfaits des ions négatifs sur la santé. A l'inverse, les ions positifs ont un impact défavorable sur l'organisme humain : ils provoquent notamment de l'irritabilité. Le mécanisme du « vent qui rend fou » repose le déséquilibre engendré dans l'atmosphère : le vent emporte avec lui des particules d'ions positifs, dont la concentration devient bien plus importante qu'à l'ordinaire. Ce phénomène s'ajoute à la stimulation de l'adréaline provoquée par les rafales et le besoin de lutter contre le vent. Il peut ainsi en résulter une augmentation des maladies et des accidents4.

A l'inverse, l'eau facilite la sédimentation des particules et des bactéries aéroportées. Elle participe ainsi, naturellement, à la purification de l'air.

  • Les conséquences sur la santé d'un air trop humide

Il faut de l'eau… mais pas trop ! Une composition de l'air trop humide favorise la croissance microbienne, la condensation sur les surfaces froides, les moisissures si souvent présentes dans nos intérieurs et les allergies qui en découlent.

Un taux d'humidité élevé peut aussi être source d'inconfort, surtout si la température est élevée.

 Composition de l'air : vapeur d'eau dans l'air

Le gaz carbonique dans la composition de l'air

Le gaz carbonique (CO2) est l'aliment de base du monde végétal : les plantes l'utilisent pour la photosynthèse et le transforment en composés carbonés organiques (sucres, cellulose, etc.) et en oxygène. Inversement, la respiration des hommes et des animaux transforme l'oxygène en CO2.

Sa présence dans la composition de l'air en très petite quantité, bien en-dessous d'une molécule de CO2 pour 1000 molécules dans l'air (1‰ soit 0,1%) est donc naturelle et même nécessaire à la vie sur Terre.

Depuis la révolution industrielle, l'activité humaine a provoqué une augmentation significative des émissions de CO 2 dans l'atmosphère : de moins de 300 ppm avant la révolution industrielle, nous sommes passés à plus de 420 ppm aujourd'hui. Depuis 1990, 70 à 90 % des émissions de CO2 anthropiques proviennent de la combustion des carburants d'origine fossile et 12 % de l'agriculture et la sylviculture5.

  • Les conséquences sur la santé d'une concentration importante de CO2

Ces fractions de carbone dans la composition de l'air ont un impact majeur sur notre avenir et notre santé. Elles participent au réchauffement climatique, dont les conséquences sont désormais connues et tangibles, qu'il s'agisse des phénomènes météorologiques, parfois violents, qui se multiplient - sécheresses, incendies, inondations - ou de leurs conséquences plus ou moins directes : transformation de la faune et de la flore, allongement des périodes de pollinisations, fragilisation des voies respiratoires des plus fragiles et de ce fait, explosions des rhinites allergiques et de l'asthme.

Lorsque sa concentration dans la composition l'air inspiré augmente, il peut modifier le rythme respiratoire chez les personnes fragiles et impacter la performance psychomotrice(cf. notre article Qualité de vie au travail et productivité de l'entreprise : l'air, cet invisible qui change la donne)  

Au-delà de 1000 ppm (0,1%) en milieu clos, il peut déclencher des crises d'asthme. Heureusement, ce niveau de concentration est très supérieur à la concentration atmosphérique ! Malheureusement, il est fréquent en air intérieur, dans les espaces à forte occupation ou mal ventilés.

Le tableau ci-dessous, publié dans un avis ANSES de 2013, synthétise les impacts de la concentration de CO2 dans la composition de l'air sur notre santé6.

 Composition de l'air : avis anses

L'ozone dans la composition de l'air

En fonction des conditions climatiques et météorologiques, on trouve également des quantités variables de différents gaz, notamment l'ozone dont il est souvent question l'été, pendant les pics de pollution.

Oxydant puissant, produit par différentes réactions induites par l'apport d'énergie dans l'air, en particulier l'énergie solaire et la chaleur, l'ozone réagit avec la plupart des molécules et a le pouvoir de désinfecter l'air et les surfaces, avec une efficacité sur les microbes. Il élimine également les mauvaises odeurs. Sa propre odeur, caractéristique, que l'on peut parfois sentir après le passage d'un orage (les éclairs émettent de grandes quantités d'ozone), est perçue comme agréable pour beaucoup d'entre nous. Inconsciemment, nous l'associons à la sensation de fraîcheur de l'air, de propreté, un peu comme celle de la javel sur le sol. En outre, l'ozone est un gaz que l'on trouve dans la nature, à raison de plusieurs dizaines de ppb parfois en été. Sans parler de la couche d'ozone qui nous protège de certains rayonnements solaires.

  • Les conséquences de l'ozone sur la santé

L'ozone est aussi un agent chimique puissant qui désagrège la membrane cellulaire. Tout organisme cellulaire en subit l'effet : les virus, les bactéries, mais aussi nos propres tissus cellulaires, en particulier respiratoires. Aujourd'hui, il est considéré comme un des principaux polluants. Les polluants de l'air, la chaleur et l'ensoleillement favorisent la production d'ozone dans l'air, c'est pourquoi les pics d'ozone tendent à augmenter, en fréquence et en amplitude.

La plupart des ioniseurs d'air émettent de l'ozone, c'est pourquoi, chez TEQOYA, nous avons apporté une vigilance lorsque nous avons développé notre technologie d'ionisation : elle diffuse une grande quantité d'ions négatifs, sans diffuser d'ozone, ce qui nous permet de garantir des purificateurs d'air préservant totalement la santé.

 Composition de l'air : mécanisme de génération d'ozone dans l'air atmosphérique

Les ions négatifs dans la composition de l'air

A l'état naturel, l'air est chargé d'ions négatifs, à raison de quelques centaines à plusieurs milliers par cm3. On parle là des « petits ions », de taille atomique ou moléculaire, notamment l'ion oxygène négatif O2-, l'ion hydrogène H+, l'ion hydroxyle OH-. Les molécules d'eau sont plus nombreuses que les ions dans un air normal, elles forment des clusters moléculaires avec les ions, ce qui réduit leur mobilité et leur réactivité chimique. Les rayonnements cosmiques et solaires, la radioactivité naturelle, l'effet Lenardlors de l'éclatement d'une goutte d'eau, les arrachements mécaniques par frottement expliquent cette production continue d'ions atmosphériques.

Des chercheurs australiens ont récemment mesuré que l'air des forêts contient environ deux fois plus d'ions que celui des campagnes. On mesure également de grandes quantités d'ions lors de fortes pluies ou au pied des cascades (l'effet Lenard), mais aussi en montagne, où l'exposition plus forte aux rayonnements cosmiques et solaires stimule l'ionisation.

Leur nombre est très faible par rapport à la quantité de molécules présentes dans un cm3 d'air, mais suffisant pour générer des effets étonnants. Ils rendent l'air conducteur, faiblement, mais suffisamment pour transférer d'importantes charges électriques entre le sol et la haute atmosphère, mais aussi entre les objets ou les êtres vivants8.

  • Les bénéfices sur la santé des ions négatifs

Des études montrent également les bienfaits de la présence de ces ions dans la composition de l'air pour notre santé9 : amélioration du rythme circadien, diminution de l'anxiété et de l'agressivité, action positive sur le système métabolique.

En plus, ces ions sont des dépolluants naturels ! Ils chargent électriquement les particules et agents polluants (poussières fines, germes bactériens, vapeurs toxiques…) qui flottent dans l'air, ce qui les met en mouvement dans le champ électrique terrestre et les attire vers la Terre. L'ionisation de l'air permet ainsi de réduire la concentration en particules dans la composition de l'air.

Ce principe est mis en œuvre dans les purificateurs TEQOYA pour améliorer la qualité de l'air, en profitant des avantages des ions : naturels, silencieux, économes en énergie.

Dans la nature, nous vivons dans :

  • Un champ électrique : la tension électrique dans l'air entre notre tête et nos pieds est de l'ordre de celle du réseau électrique chez vous ! Environ 100 Volts/mètre.
  • Un courant électrique d'environ 1 picoAmpère/m2. Ce courant est dû aux ions, négatifs et positifs, qui migrent dans l'air soumis à la force induite par le champ électrique.
  • Le champ magnétique de la Terre.

La composition de l'air intérieur est largement dépourvue de cet environnement « doucement électrique » : la quantité de ions y est très faible. Le champ électrique totalement différent. Si le sol est lui-même isolé (une moquette par exemple), ou les semelles de vos chaussures le sont (ce qui est le cas de beaucoup de semelles en polymère), votre corps est alors électriquement isolé comme il ne l'est jamais dans un état naturel.

En résumé, l'environnement intérieur n'a rien d'électriquement « naturel ».

L'argon dans la composition de l'air

Gaz inerte, incolore, inodore et sans saveur ni odeur, l'argon est utilisé dans des cas très particuliers : en chimie fine, pour l'éclairage, en tant que bouclier de gaz dans les méthodes de soudure à l'arc électrique… ou pour dater les eaux souterraines ! Aucun composé chimique connu ne contient de l'argon.

  • Les effets de l'argon sur la santé

Inoffensif à faible concentration, son inhalation en grandes quantités peut provoquer des vertiges, des nausées, des vomissements, une perte de conscience et jusqu'à l'asphyxie, notamment en milieux confinés.

Le radon dans la composition de l'air

Le radon est présent dans les zones géographiques où les sols sont radioactifs. Il se décompose en d'autres gaz radioactifs qui s'accrochent aux particules. La radioactivité du radon est tellement faible qu'elle n'est dangereuse que s'il se fixe à l'intérieur de l'organisme : cela peut se produire lorsqu'un courant d'air à proximité d'un sol dans ce type de régions véhicule des poussières fines radioactives, susceptibles de pénétrer dans nos poumons. La radon est un polluant important par exemple en Bretagne ou Suisse.

Les autres gaz dans la composition de l'air

Il est difficile d'établir la composition de l'air de manière exhaustive : hydrogène, méthane, gaz rares comme l'hélium, le néon, le krypton… complètent la liste. Et les gaz ne sont pas les seuls composants !

II - Composition de l'air : beaucoup de gaz, oui, mais pas seulement !

Les bactéries et les virus dans la composition de l'air

Les bactéries et les virus ont besoin d'eau et de nutriments pour survivre, mais on en trouve aussi dans la composition de l'air en grandes quantités et variétés. Les recherches à ce sujet ont pris une nouvelle dimension dans les années 2000, grâce à de nouvelles technologies de mesure.

Des recherches américaines récentes indiquent qu'on trouve dans l'air atmosphérique (hors des bâtiments) plus de 1800 microbes différents, et que chaque mètre cube de notre air contient plusieurs centaines de milliers de bactéries, et à peu près autant de virus !

Ces organismes sont pour beaucoup les mêmes que ceux dans le sol, un milieu riche plus propice à leur développement. C'est la météo qui semble avoir le plus d'influence sur les microbes présents dans la composition de l'air. Ainsi l'air n'est pas qu'un mélange gazeux, c'est aussi un milieu vivant.

  • Les effets sur la santé des bactéries et virus

Plus intuitifs que pour les autres particules entrant dans la composition de l'air, les effets des virus et bactéries sont principalement de diffuser des maladies. Néanmoins, il faut noter que certaines bactéries peuvent avoir des effets positifs en participant à la défense antimicrobienne de nos muqueuses10, 11,12.

L'empreinte des végétaux et des animaux sur la composition de l'air

Quoi de plus naturel que le pollen ? Il est indispensable à la vie des végétaux, évidemment. Alors pourquoi les allergies aux pollens se développent-elles ?

Leur saison, avec des périodes variables selon les espèces, s'étend du printemps à l'automne, et tend à s'allonger sous les effets du changement climatique. Celui-ci fait évoluer leur nature également : la végétation évolue, des espèces conquièrent de nouveaux territoires et diffusent dans l'air des pollens auxquels les autochtones ne sont pas habitués.

Phénomène découvert ces dernières années : la pollution urbaine conduit à une transformation de la nature des pollens, en affaiblissant leurs membranes, ce qui les conduit ainsi à libérer des particules plus petites, susceptibles de pénétrer dans le système respiratoire.

Comme nous l'avons précisé dans notre article Quel traitement naturel face à la rhinite allergique, les allergies ont été multipliées par 4 en 30 ans et l'OMS estime que la moitié de la population pourrait être affectée en 2050. Les pollens sont désormais des polluants !

Les animaux diffusent dans l'air des protéines, portées en général par des particules de poils et de squames. Parmi ces protéines, encore des allergènes. Les animaux, ainsi que des plantes, diffusent également des phéromones et des phytohormones, molécules proches des hormones qui agissent comme des messagers entre individus d'une même espèce.

Les parfums des plantes, les odeurs animales proviennent de ces hormones et des composés organiques volatiles naturels diffusés par ces êtres vivants. On en tire aujourd'hui des huiles essentielles, dont l'usage comme parfum d'ambiance est populaire. Pourtant elles sont à manier avec précaution, car une trop forte concentration en huiles essentielles peut-être nocive.

La géographie imprime à la composition de l'air sa propre marque.

 Composition de l'air : les ions négatifs

La composition de l'air marin est depuis longtemps considérée comme très saine. Elle est riche en ions négatifs (notamment par l'effet Lenard d'arrachement d'électrons lors de l'éclatement de gouttes d'eau expliqué plus haut), et riche en sels minéraux, sous forme de microparticules de sel de mer. Ces particules contiennent également des oligo-éléments, dont l'iode, en fonction de la constitution de ces particules et de leur teneur en eau13.

La composition de l'air de la forêt est bien sûr liée aux arbres qui y sont présents : ions, pollens, aromatiques, bactéries du sol et microfibres végétales.

La composition de l'air des régions sèches est parfois très chargée en particules minérales (issues de l'érosion éolienne des sols), dont on connaît mal la nocivité, et pour quelles quantités. En ville, ces particules transportent des polluants chimiques issus de la combustion (hydrocarbures, métaux lourds, etc.).

Bref, l'air varie. De milles façons différentes.

III - L'air contient, mais il véhicule aussi : des ondes, des énergies, des informations.

Les ondes acoustiques d'abord.

L'air transporte le chant des oiseaux, la rumeur des vagues, la musique mais aussi les bruits de la rue et les talons du voisin de dessus. Les ultrasons sont discrets et souvent inoffensifs, pourtant on signale des risques de migraines, nausées, vertiges dans des cas d'expositions prolongées d'ultrasons relativement intenses14.

Comme expliqué plus haut, le champ électromagnétique terrestre joue avec les charges électriques naturellement présentes dans l'air. Et les ondes électromagnétiques cosmiques ionisent l'air. Ce champ, ces ondes font partie de notre environnement de vie. Certaines théories estiment que notre corps est lui-même émetteur d'un champ électro-magnétique15. Il est vrai que les ions sont impliqués dans de très nombreux mécanismes physiologiques et que notre corps est électriquement conducteur. Même si l'électro-sensibilité est un sujet fréquent lorsque l'on parle de pollution, l'interaction de notre environnement électromagnétique avec notre corps est peu étudiée.

Les médecines indienne, chinoise, japonaise font référence à une forme d'énergie (le terme est impropre) appelée Qi, Ki ou Prana, qui circule dans notre corps et aussi dans l'air. Cette « énergie invisible », parfois appelée « bioénergie », n'est pas scientifiquement expliquée. Cependant certains laboratoires occidentaux parviennent à mesurer la manifestation du Qi lors du travail de maîtres du Qigong (pratique de santé chinoise pour stimuler la circulation du Qi dans le corps)16.

 Composition de l'air : idéogramme qiIdéogramme chinois du Qi

 Composition de l'air : Prana en SanskritPrana en Sanskrit


La composition de l'air, riche et complexe, changeant sans cesse, influence de multiples facteurs, parfois difficiles à observer, susceptibles d'interagir avec notre corps et d'impacter notre santé.

IV - L'environnement urbain est à l'origine de nombreuses pollutions de l'air

Une part toujours plus grande de l'humanité vit dans un environnement urbain. L'air y est souvent pollué par toutes nos activités : industrie, transports, chauffage notamment. On a déjà évoqué les évolutions des pollens, et l'impact de l'intra-muros sur notre environnement électrique. S'y ajoutent d'autres substances polluantes plus spécifiques à notre cadre de vie actuel.

 Composition de l'air : Paris pollution

Les composés organiques volatiles dans la composition de l'air

Les composés organiques volatiles ne sont pas que le parfum des fleurs, ils forment une très grande famille de gaz dont on trouve de nombreux représentants dans notre air intérieur, émis par nos peintures murales, nos sols, nos meubles, nos objets, produits ménagers, etc. Certains sont classés cancérogènes avérés ou probables. L'émission de COV par les matériaux et le mobilier varie fortement dans le temps : elle baisse fortement pendant les premières semaines et se réduit à des traces au-delà. Néanmoins on quantifie difficilement, aujourd'hui, l'influence des traces résiduelles de ces multiples composés organiques sur notre santé. De plus, ces gaz peuvent interagir avec d'autres polluants de l'air, tel que l'ozone, pour former d'autres gaz ou des nanoparticules.

Ces composés organiques sont parfois semi-volatiles également ! C'est-à-dire qu'ils existent aussi sous forme de microgouttelettes en suspension dans l'air. Ces gouttelettes et les autres particules présentes dans la composition de l'air agissent alors comme des éponges, d'autres composés chimiques viennent s'y agglomérer et augmenter encore leur potentiel effet néfaste sur notre santé.

Les micro-organismes dans la composition de l'air

Les micro-organismes trouvent aussi une place de choix dans les espaces intérieurs. La température élevée, l'humidité et le CO2 profitent à leur croissance. En France, la ventilation des bâtiments modernes est souvent insuffisante : on a longtemps mis l'accent sur la réduction des déperditions thermiques, pour des raisons d'économie d'énergie, sans imaginer les conséquences sur la qualité de l'air intérieur.

D'après des études ces dernières années17, 40% des logements français sont contaminés par des moisissures. Elles représentent l'une des causes principales de la pollution intérieure et favorisent les pathologies respiratoires.

Comme les plantes dont nous avons parlé plus haut, les moisissures émettent dans l'air des spores pour se reproduire. Ces spores sont allergènes. On trouve également dans l'air les bactéries et virus de notre propre respiration. Des prélèvements effectués au-dessus de l'encadrement de portes et fenêtres dans des logements montrent que l'air intérieur véhicule toutes sortes de germes peu hygiéniques. On l'a déjà dit, la composition de l'air naturel est riche en micro-organismes, l'air intérieur aussi… mais leur nature est bien différente : à l'intérieur, l'air est chargé en germes qu'il est préférable d'éviter.

Les particules dans la composition de l'air

Le terme générique de « particules », dont on entend souvent parler, regroupe une multitude de composants de l'air : les micro-organismes, les microgouttelettes de composés organiques semi-volatiles, les particules de combustion des moteurs et des chauffages, celles des épandages agricoles, etc.

Ces particules, pour la plupart de taille inférieure au micron, pénètrent dans les bâtiments par leur ventilation, naturelle ou mécanique, et ainsi s'ajoutent à celles produites par l'activité de l'intérieur : cuisine, bougies, vêtements, mobilier, revêtements, corps humains et animaux, acariens, etc.

Finalement, notre mode de vie, très souvent urbain, très souvent enfermé dans des espaces clos, transforme nettement la composition de l'air que nous respirons : on trouve malheureusement, dans ces espaces où nous passons 90% de notre temps, plus de CO2, de composés organiques volatiles, de particules et de micro-organismes tels que les spores de moisissures que dans un air naturel.

V - Rêvons un peu

L'air est un milieu riche et complexe, un monde chimique, biologique et physique auquel notre corps réagit, avec lequel il interagit. Dans le domaine de la filtration ou purification de l'air, on cherche souvent à supprimer tout ce qui n'est pas le mélange gazeux « azote + oxygène + argon » que nous avons appris en cours de chimie. C'est peut-être sain, est-ce suffisant pour notre bien-être et notre santé ?

Dans les laboratoires, on parle de « soupe » quand on prépare un mélange représentatif d'un profil d'air urbain. Et chacun de nous respire environ 12 kg de soupe par jour... On voudrait respirer des kilos de bonne soupe, saine et fraîche, avec juste ce qu'il faut d'eau, finement salée, doucement ionisée et pourquoi pas iodée ou parfumée par les tilleuls. Une soupe légère et nourrissante, apaisante et tonifiante.

C'est dans cet objectif queTEQOYA a développé une technologie d'ionisation sans ozone : offrir un air pur à tous, et en particulier aux personnes dont la santé est fragile. Retrouvez nos purificateurs pour la chambre et les petites pièces, pour les salons, bureaux et grandes pièces, ainsi que pour les espaces où l'activité ou l'affluence sont denses.

Commentaires et références :

    1. European Environment agency 
    2. Inserm - Rhinite allergique - Vers une amélioration des traitements
    3. Ce pourcentage exprime le taux d'humidité relative, qui est la quantité d'eau présente dans l'air ambiant à l'état gazeux,comparée à la quantité d'eau maximum que l'air peut contenir dans les conditions de température et de pression de cetair.
    4. Plusieurs références : Edwin Grant Dexter, Weather Influences, 2012 ; Olivereau J.-M, l'ionisation atmosphérique et ses conséquences sur le comportement des animaux et de l'homme, L'année psychologique, 1976 vol. 76, n°1. pp. 213-244 https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1976_num_76_1_28137 ; Kaiser M. - Howthe Weather Affects your Health - 2009
    5. Actu environnement : https://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/dioxyde_de_carbone_co2.php4
    6. Concentrations de CO2 dans l'air intérieur et effets sur la santé, Avis de l'Anses, Rapport d'expertise collective, juillet 2012 https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2012sa0093Ra.pdf
    7. L'effet Lenard, du nom du physicien qui l'a défini, prix Nobel en 1905, également appelé effet balloélectrique ou effet cascade, désigne la séparation de charges électriques dans la pluie, causée par le fractionnement des gouttelettes, celles-ci prenant une charge positive et l'air une charge négative.
    8. Electricity in the Atmosphere, Chalmers, J. Alan, Atmospheric Electricity, Pergamon Press, London (1957).http://www.feynmanlectures.caltech.edu/II_09.html
    9. Les bienfaits de la baignade en eau froide à travers une enquête auprès de l'association des Ours Blancs, Lutxo Saubiette, Sciences du Vivant, 2020
    10. Microbe Census Reveals Air Crawling with Bacteria - Scientific American - 2006
    11. Prussin A., Garcia E., Marr L. - Total Virus and Bacteria Concentrations in Indoor and Outdoor Air - PMC - 2016
    12. Barr J., Auro R. Et Al. - Bacteriophage adhering to mucus provide a non-host-derived immunity - PMC - 2013
    13. Gantt B. ; Meskhidze N. (2013). "The physical and chemical characteristics of marine primary organic aerosol: a review". Atmospheric Chemistry and Physics. 13 (8): 3979-3996 ; on peut se référer également à l'article Wikipedia en Anglais sur le Sea Spray
    14. Officiel Prévention Santé et Sécurité au Travail - Lutte contre le bruit - Article sur les ultrasons - Mai 2011
    15. Liboff A. - Toward an Electromagnetic Paradigm for Biology and Medicine - The Journal of Alternative and Complementary Medicine - Volume 10, Number 1, 2004, pp. 41-47
    16. Se référer par exemple à la réponse de Jiri Kroc à la question Is there any scientific evidence that chi or prana actually exists? dans Quora: https://www.quora.com/Is-there-any-scientific-evidence-that-chi-or-prana-actually-exists/answer/Ji%C5%99%C3%AD-Kroc-2
    17. La contribution de l'air intérieur, contributions croisés - Pourquoi éviter la contamination de l'habitat par les moisissures, 2011 https://www.fftb.org/wp-content/uploads/2017/04/LaQualitedelAirInterieur.pdf
 

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